samedi 11 juillet 2015

"On est obligé de changer ses plans quand le destin l'exige."


L'héritière de Kiera Cass

Il y a vingt ans, America Singer est entrée dans la sélection et a gagné le cœur du prince Maxon. Maintenant le temps est venu pour la princesse Eadlyn de suivre les traces de ses parents en ayant sa propre sélection. Eadlyn ne s'attend pas à ce que sa sélection soit aussi belle que celle de ses parents. Mais, alors que la compétition commence, elle découvre que trouver son propre bonheur n'est peut être pas aussi difficile qu'elle le croyait.

J'avais beaucoup aimé les 3 premiers tomes de cette saga. J'étais donc très curieuse de découvrir ce que ce tome inattendu donnait. Et j'ai été déçue. Je n'ai pas retrouvé la magie qui avait opéré sur moi dans le début de la saga. 
Eadlyn est insupportable. Je pense que son personnage est bien construit et sa personnalité correspond très certainement à celle d'une princesse réelle. Mais le charme n'opère pas sur le lecteur. Il arrive parfois qu'on entrevois quelques failles dans sa carapace mais pas suffisamment. 
C'est agréable de retrouver les personnages des tomes précédents, de voir comment ils ont évolué. Mais là encore je suis restée sur ma faim. Et le tout sonnait un peu faux.
Et en ce qui concerne les nouveaux personnages : notamment les prétendants, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux non plus..
Dernier point qui m'a dérangé : on voit le dénouement venir à grand pas dès le 3ème chapitre.. C'est très dommage!
Très déçue par ce tome mais je lirai quand même la suite. J'espère que les tomes suivants seront meilleurs, plus fournis, plus élaborés.





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mardi 9 juin 2015

"[...]craignez le temps où l'Humanité refusera de souffrir, de mourir pour une idée[...]"

Les raisins de la colère - John Steinbeck


Le livre raconte les vicissitudes d'une famille de paysans, les Joad, qui, ruinée par les tempêtes de poussière (Dust Bowl), par l'appauvrissement du sol et par la crise des années 1930, est contrainte de quitter l'Oklahoma et de venir chercher du travail en Californie. Peu à peu, affamés, traqués, exploités par les grands propriétaires, les émigrants voient la terre promise californienne se transformer en un vaste pénitencier. Mais on pourra constater tout au long du livre, que l'espoir n'a jamais abandonné cette famille.

Si vous me suivez sur d'autres réseaux vous le savez déjà : j'avais commencé ce livre il y a plusieurs années et je l'avais abandonné parce que je m'ennuyais comme pas possible. C'est donc avec appréhension que j'ai repris ma lecture. Et je bénis ma persévérance (et ma copine Nelcie) parce que cette seconde lecture a été un absolu coup de cœur. Ce livre est un chef d'oeuvre. L'épopée est passionnante, la critique de la société est intelligente et la construction du roman incroyable.
On suit l'exode de la famille Joad, obligée de tout quitter à cause de la misère et des sociétés capitalistes qui les exploitent le plus possible. On les voit abandonner tout ce qu'ils possèdent en Oklahoma et on suit leur voyage jusqu'en Californie où ils espèrent trouver une vie meilleure. Ce ne sont pas les seuls à faire cela. Nous savons que des milliers de familles font la même chose. John Steinbeck nous dépeint la vie de toutes ces familles à travers les Joad. Je trouve personnellement que cela ajoute à la force de l'histoire. Lorsque je frémis pour la santé du grand-père je frémis pour tous les grands-pères ayant entrepris ce voyage. La famille est nombreuse et chaque personnage a une personnalité bien particulière, presque caricaturale, afin que l'auteur puisse décrire le plus de situations possibles : avec une dizaine de personnages il doit nous décrire la vie de milliers. On s'attache à tous, certains disparaissent, et ne pas savoir ce qui leur est arrivé est une de mes frustrations par rapport à ce roman.
Autre point que j'ai aimé par rapport aux Joad ce sont les liens qui les unissent : ils sont soudés envers et contre tout et grâce à leur amour ils ne perdent jamais espoir. L'espèce de hiérarchie que l'on observe au sein de la famille (la façon dont les hommes se regroupent pour réfléchir, l'ordre de parole au sein des conseils,...) est aussi très intéressante. John Steinbeck nous livre presque une analyse sociologique des familles paysannes de l'époque.
Les chapitres au passé, dans lesquels on suit le voyage des Joad, sont entrecoupés de chapitres au présent dans lesquels John Steinbeck nous montre d'autres aspects de la société américaine de l'époque. Dans ces chapitres au présent on croise des conducteurs de camions, des garagistes, des serveurs, des hommes d'affaires,... Cela nous permet d'avoir une vue d'ensemble des Etats-Unis des années 30. Le contraste entre ces chapitres et la vie de misère des Joad est souvent très saisissant. Cela renforce notre malaise devant le fait que des milliers de gens soient morts de faim dans une indifférence totale au milieu d'une société développée et prospère pour beaucoup. L'auteur se sert aussi de ces chapitres pour critiquer le capitalisme en général. Le roman a été écrit en 1939 et je trouve John Steinbeck visionnaire sur de nombreux points : la surexploitation des sols, l'esclavagisme industriel, le gaspillage alimentaire, l'intolérance, l'individualisme,...
Ce livre a été pour moi une claque littéraire. Il n'est pas facile mais si vous êtes prêts pour le message qu'il diffuse il vous changera à jamais.


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"Faites tomber les murs"

Delirium, tome 3 : Requiem - Lauren Oliver

Après avoir sauvé Julian d’une condamnation à mort, Lena et ses amis regagnent la Nature. Mais celle-ci n’est plus un lieu sûr, des rebellions ont éclaté partout dans le pays et les Régulateurs sont postés à la frontière, à l’affût de toute transgression. Le gouvernement ne peut plus nier l’existence des Invalides et la menace qu’ils représentent. Tandis que Lena mène la Résistance prenant chaque fois plus de risques, sa meilleure amie Hana vit une vie sans amour au bras du jeune maire de Portland… Leurs récits se déroulent en parallèle, leurs voix alternent : quand les deux amies se retrouveront-elles ?

Et voilà, Delirium c'est fini... Verdict? J'ai adoré! Ce dernier tome est aussi bon que le reste. Encore une fois Lauren Oliver nous emporte avec talent. Je l'ai déjà dit pour les autres tomes mais je le répète : j'ai rarement vu d'univers aussi cohérent et aussi adulte en dystopie. L'auteur ne prend pas les ados pour des débiles. Il y a des passages sombres, il y a une vraie réflexion sur la société actuelle et les personnages réagissent comme ils le devraient. Leur réaction ne sont pas là pour servir la trame de l'histoire, l'histoire suit les personnages et non le contraire. C'est rafraîchissant de lire ça dans du young adult, ça fait du bien! Même le triangle amoureux est justifié et bien amené alors c'est pour dire! Et il ne prend pas toute la place de l'intrigue, c'est un des éléments du récit mais Lena est assez intelligente pour savoir que se battre pour sauver sa vie est plus important que les sentiments d'Alex ou de Julian. 
Dans ce tome, il y a encore une fois une alternance de point de vue chaque chapitre. On retrouve un personnage que l'on avait pas vu depuis le tome 1. (Dans ce tome vous saurez d'ailleurs ce que sont devenus tous les personnages qui nous intéressent et que l'on avait perdu de vue.) Ce personnage a une vie totalement opposée à celle de Lena et j'ai trouvé ça très intéressant de pouvoir comparer les deux modes de vie, de pouvoir comparer l'évolution des deux personnages, leurs doutes, leurs aspirations, ...
A part ça je n'ai pas eu d'énorme surprise quant à la fin de la saga. On s'attendait un peu à ce que ça se finisse avec ce cas de figure. Mais ça ne gâche en rien la qualité de la série en son entier. Delirium c'est bien plus qu'une simple intrigue nécessitant un final en feu d'artifice. Delirium c'est une trilogie qui vous fait réfléchir et dont vous sortez différent.
A lire absolument!

Je remercie les éditions Hachette pour m'avoir envoyé ce livre!


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mardi 19 mai 2015

"[...]il n'y a pas d'obstacles insurmontables : il y a simplement des gens qui abandonnent trop vite."

Sang de pirate, tome 1 : Vengeances de Elisabeth Tremblay

Enfant, Sax devait être sacrifié pour protéger le passage entre son monde et un autre. Sauvé de la mort par une sorcière, il devient le pirate le plus recherché des mers d’Alstrass. Mais l’ampleur de ses pillages et la renommée qui l’accompagne ne suffisent pas à lui faire oublier son désir de vengeance. Pour l’assouvir, il dissimulera sept trésors et créera sa propre légende.
Près de trois siècles après la mort du pirate, en dépit d’une carte accessible à tous, les butins narguent toujours les chasseurs de trésors. Ils ne peuvent être retrouvés qu’avec l’aide de Kaléïdes. Ces humains nés hybrides ont le don de contrôler certaines espèces animales. Et ces êtres sont tout aussi rares que convoités. 
Élevé loin de la civilisation, Maksim croit pourtant tout connaître des humains comme des hybrides. Téméraire, il n’a peur de rien et rêve de sillonner les mers à la recherche des trésors de Sax. Il est convaincu de réussir là où tous ont échoué. 
Tiss craint sa propre mort, mais est fascinée par celle des autres. Elle vit en permanence avec, lovée dans son cou, une salamandre dressée pour tuer. Au contraire de Maksim, les trésors ne l’intéressent pas. Toutefois, elle sait qu’un jour, on la traquera pour les retrouver. 
Tous deux Kaléïdes, ils ont grandi sur des îles distinctes du vaste archipel d’Alstrass. Ils ne se sont jamais rencontrés et ignorent tout de leur existence mutuelle. Jusqu’à ce que Grévec, pirate obnubilé par la légende de Sax et capitaine de L’Hydre, débarque dans leurs vies…

La première partie de ce livre a été assez laborieuse pour moi. L'auteur nous présente la légende de Sax. On débarque dans un monde magique peuplés de nombreuses races d'hybrides et gérés par des règles très strictes. Chaque race a un nom, un pouvoir et une hiérarchie bien particuliers. C'est intéressant et bien développé mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver dans les noms. L'auteur nous explique une fois chaque terme et après on se débrouille. Il y a bien un lexique à la fin mais je l'ai lu en version numérique et c'est pas pratique d'aller à la fin du livre tous les paragraphes... Si je l'avais eu en version papier ma lecture aurait sans doute été plus prenante dés le début du livre. Parce que là clairement j'étais larguée, je comprenais rien et du coup j'appréciais pas trop ma lecture.. 
Au début de la deuxième partie on fait un énoooooorme bon dans le temps. Les personnages que l'on a suivi dans la première partie sont tous morts depuis longtemps et font désormais partie d'une légende. En gros il est question d'un trésor maudit. Dans cette deuxième partie on suit deux adolescents : un garçon et une fille. Ils sont tous les deux hybrides. J'ai apprécié ces deux personnages, je me suis attachée à eux et ma lecture est donc devenu beaucoup plus intéressante! Il se passe énormément de choses! Cette partie est pleine de rebondissements et de suspense. Certaines parties sont très difficiles et très sombres. Nos personnages subissent des choses assez horribles. Cela m'a fait m'attacher encore plus à eux. Et vers la fin du livre tout s'accélère et il se passe un événement absolument incroyable! Je ne peux pas vous spoiler mais tout ce que je peux dire c'est que j'étais réticente au début mais maintenant il me faut absolument la suite! Je n'ai pas encore vu de date de sortie pour le tome 2 mais je vais surveiller ça! Je suis très contente d'avoir persevéré. Cette fin efface tout ce que j'ai pu reprocher au départ.
En bref, un début difficile, un monde original et très riche, un cliffhanger qui donne envie de revenir!

Merci à Livraddict et aux éditions de Mortagne pour ce partenariat!


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vendredi 24 avril 2015

"Arrête de ferrailler Fais place à l'inconnu Et comme une feuille d'automne Laisse toi porter par le vent."

L'odeur de l'herbe après la pluie de Patrick Jacquemin


Annabelle est une jeune et brillante banquière qui travaille comme une damnée à sa réussite. Mais au moment où sonne la quarantaine, et alors qu'elle accumule les succès, elle pète les plombs un jour de juin. Sans réfléchir elle fuit. Elle part loin de Paris, loin des contraintes, à la campagne, sur les lieux de son enfance. En chemin, sa voiture tombe en panne et elle ne rencontre pour l'aider qu'un vieux paysan. Cette rencontre c'est SA chance, celle d'une citadine perdue qui va s'ouvrir aux secrets insoupçonnés de la terre et de l'univers. Sa vie en sera à jamais bouleversée.


Au départ, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre. Le résumé ne m'inspirait pas plus que ça mais le titre était plein de promesses. Je le trouve plein de poésie et d'espoir. C'est ce que m'inspire l'odeur de l'herbe après la pluie. J'ai envie d'évasion en ce moment donc je me suis laissé tenter.
Ce n'est pas un roman, c'est une longue nouvelle de 80 pages. Le récit ne prend pas milles détours, il va droit au but.
J'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire. Patrick Jacquemin a un style assez lourd. Ces phrases sont alambiquées et compliquées. J'ai un peu eu l'impression qu'il a écrit en s'aidant du dictionnaire des synonymes. Alors, oui, ça donne une sensation de richesse à l'histoire mais certaines parties auraient gagné à être simplifiées je pense. Malgré tout, j'ai trouvé l'ensemble agréable à lire. C'est compliqué mais c'est fluide et léger malgré tout. On sent que ce style est voulu et travaillé. Patrick Jacquemin a un talent pour l'écriture c'est indéniable. 
Et l'histoire dans tout ça? Comme je l'ai dit plus haut j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et donc à m'attacher aux personnages. L'histoire était pleine de poésie comme je l'avais espéré mais je n'ai pas été séduite. Je ne me suis pas retrouvée dans le personnage d'Annabelle mais si vous êtes en période de remise en question je pense que ce livre peut vous faire du bien. Il y a une grande part de fantastique dans ce récit et cela pourrait en décontenancer certains mais personnellement j'ai trouvé les pistes de réflexion de l'auteur très intéressantes. Je rejoins sa philosophie de vie en de nombreux points. A certains moments il part un peu trop loin à mon goût et l'ensemble perd un peu son sens mais je pense qu'il faut retenir une chose : pour être heureux il faut ouvrir son cœur à l'inconnu et ne pas avoir de s'abandonner complètement même si cela nous parait fou.
Jolie morale non?

Je remercie l'auteur et Livraddict pour m'avoir permis cette belle découverte!


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vendredi 10 avril 2015

Pauline Viardot de Patrick Barbier


Pauline Viardot (1821-1910) est l’une des figures dominantes du monde artistique et littéraire au XIXème siècle. Fille du ténor rossinien Manuel Garcia, et sœur de la grande diva romantique Maria Malibran, elle marque son temps par ses dons exceptionnels de cantatrice et son jeu dramatique, tout autant que par la vivacité de son esprit et la beauté de ses compositions. Amie intime de George Sand et de Chopin, aimée avec passion par l’écrivain russe Ivan Tourguéniev pendant quarante ans, elle va, grâce à la réputation de son salon parisien, lancer la carrière de Saint-Saëns, Gounod ou Fauré. Mariée à l’écrivain et critique d’art Louis Viardot, Pauline parcourt l’Europe où l’acclament des foules en liesse. Clara Schumann, Delacroix, Flaubert, Liszt, Berlioz ou Tchaïkovski furent ses admirateurs, ses amis, ses intimes. De Londres à Saint-Pétersbourg et de l’Alhambra de Grenade à l’Opéra de Paris, des milieux républicains aux salons aristocratiques, Patrick Barbier, émaillant sa recherche de savoureuses anecdotes, nous entraîne dans le tourbillon artistique de l’époque romantique.

Avant d'avoir ce livre entre les mains je n'avais jamais entendu parler de Pauline Viardot. Elle a pourtant été une des figures les plus importantes de la scène artistique française de la fin du XIXeme siècle. Elle était amie avec les plus grands : peintres, auteurs, musiciens,... et organisait des salons très prisés chez elle.
Au début de ce livre je me suis un peu ennuyée. Elle est issue d'une famille d'artistes très connue et le début du livre introduit sa famille. L'auteur utilise beaucoup de citations et le style est un peu lourd au premier abord.
Ensuite la carrière de Pauline commence et c'est devenu passionnant. J'ai finalement trouvé les citations intéressantes parce qu'elles permettent de confirmer la véracité des propos. Pauline a connu tellement de personnes qu'on a parfois du mal à l'imaginer. En découvrant sa vie on découvre aussi la vie artistique de l'époque, les liens amicaux entre les artistes,...
Le regret que j'ai maintenant c'est qu'il n'y a aucun enregistrement de sa voix. J'aimerai tellement l'entendre chanter.
C'est dommage qu'elle ne soit pas plus connue. Sa vie est passionnante!


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mercredi 1 avril 2015

"Un monde sans amour est aussi un monde sans enjeux."

Delirium, livre 2 - Lauren Oliver

Lena vit dans un monde où le gouvernement impose aux jeunes de 18 ans une opération pour les immuniser contre l’amour. A la veille de son opération, Lena découvre ce sentiment interdit avec Alex et ensemble ils décident de s’enfuir. Mais seule Lena y parvient. Après s’être échappée de Portland dans le Maine, Lena rejoint une communauté d’Invalides - les résistants au système - réfugiée dans la Nature. Là-bas, elle se transforme en guerrière de la résistance. Un futur sans Alex semble d’abord inimaginable, mais Lena va de l’avant. Elle combat pour lui et pour un monde où l’amour ne serait plus considéré comme une maladie. Entraînée dans un mélange explosif de révolution et de contre-insurrection, Lena doit lutter pour survivre et croire encore que l’amour est possible, et plus encore : souhaitable...

Le tome 1 de cette saga avait été un véritable coup de cœur pour moi. Ce deuxième tome confirme qu'elle est une des meilleures du genre (avec Les éveilleurs de Pauline Alphen, n'est-ce pas?). 
J'ai attendu presque un an avant de lire ce tome 2. Il me fallait au moins ce temps là pour me remettre de la fin du tome 1... C'est à peu près le temps qui est passé pour Lena lorsque ce tome commence. On alterne entre des chapitres du passé qui se passent juste après que Lena soit passée dans la Nature, et des chapitres du présent qui se passent un an plus tard à peu près. J'ai aimé cette alternance qui ajoute au suspense. Au début on ne comprend pas du tout comment Lena a pu arriver où elle en est et c'était captivant d'essayer de savoir. Et grâce à cette alternance on ne s'ennuie pas une seconde.
Dans le "passé" on découvre la vie de Lena parmi les Invalides. On découvre ce nouvel aspect du monde de Delirium, son organisation, ses règles, ses dangers. On a presque l'impression d'être dans une autre dystopie tellement les différences sont grandes. Lena se remet doucement de ce qui lui est arrivé à la fin du tome 1. Elle ne s’apitoie pas sur son sort, elle est forte, elle est cohérente. C'est ce qui fait la force de l'écriture de Lauren Oliver. Tout est plausible, tout s’emboîte parfaitement. La façon dont Lena réagit est la façon dont j'ai l'impression que je réagirai si j'étais dans sa situation. Oui bien évidemment elle est triste mais si elle veut survivre il faut continuer d'avancer et c'est ce qu'elle fait. 
Dans le "présent" elle retourne à la société. Là encore nous allons découvrir beaucoup de choses sur le monde de Delirium. Cette histoire est plus riche et complexe que ce que l'on imagine à la base. Encore une fois tout est cohérent, tout est travaillé, tout est intelligent. Je ne veux pas trop en dire, je veux vous laisser découvrir. Il y a plus d'actions dans cette partie que dans tout le reste de l'histoire et on découvre des nouveaux personnages dont on tombe très rapidement sous le charme. 
Evidemment on a de grosses (très grosses!) révélations. Et cette fin! Un cliffhanger digne du tome 1 : mon cœur s'est encore arrêté de battre.

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